Je vous conseille la lecture de cette interview du professeur Didier Sicard, sur france culture, qui explique bien la situation.

extrait:

"Le point de départ de cette pandémie, c’est un marché ouvert de Wuhan dans lequel s’accumulent des animaux sauvages, serpents, chauves-souris, pangolins, conservés dans des caisses en osier. En Chine, ces animaux sont achetés pour la fête du Rat. Ils coûtent assez cher et ce sont des aliments de choix. Sur ce marché, ils sont touchés par les vendeurs, dépecés, alors qu’ils sont maculés d’urine et que les tiques et les moustiques font une sorte de nuage autour de ces pauvres animaux, par milliers. Ces conditions ont fait que quelques animaux infectés ont forcément infecté d’autres animaux en quelques jours. On peut faire l’hypothèse qu’un vendeur s’est blessé ou a touché des urines contaminantes avant de porter la main à son visage. Et c’est parti !

Ce qui me frappe toujours, c’est l’indifférence au point de départ. Comme si la société ne s’intéressait qu’au point d’arrivée : le vaccin, les traitements, la réanimation. Mais pour que cela ne recommence pas, il faudrait considérer que le point de départ est vital. Or c’est impressionnant de voir à quel point on le néglige. L’indifférence aux marchés d’animaux sauvages dans le monde est dramatique. On dit que ces marchés rapportent autant d’argent que le marché de la drogue."

Il rappelle que les animaux sont à l'origine de la plupart des épidémies de ces dernières années, cela à cause de la déforestation, de l'invasion de leur habitat par les humains, et du commerce mondial d'animaux sauvages, des marchés chinois scandaleux d'animaux entassés les uns sur les autres, blessés, tués sur place, et qui se transmettent des virus , qui passent ensuite aux humains, alors que jamais ce ne serait arrivé si nous n'avions pas détruit leurs habitats et les avions capturés pour les manger ou en faire des médicaments (en médecine traditionnelle chinoise)

https://www.franceculture.fr/sciences/didier-sicard-il-est-urgent-denqueter-sur-lorigine-animale-de-lepidemie-de-covid-19